Quel bilan du confinement ?
Quelles leçons en tirer collectivement ?
Pour quels changements ?
Stop au saccage de nos industries par les délocalisations, à la destruction de notre agriculture par les accords de libre échange et au démantèlement / privatisation de nos services publics !
Cette volonté d’ouvrir « les jours d’après » par une rupture avec l’ordre social existant, générateur d’inégalités et d’injustices sociales, cette détermination à construire la renaissance des « jours heureux » à l’image du programme du Conseil National de la Résistance, se traduisent par des multiples exigences :
- Réorienter et relocaliser l’industrie, l’agriculture, les services afin qu’ils soient capables de répondre aux besoins des populations et à la crise écologique.
- Planifier la reconquête et le développement de tous nos services publics et de la Sécurité Sociale.
- Nationaliser les entreprises indispensables à notre autonomie citoyenne et organiser leurs appropriation publique et maîtrise démocratique.
- Utiliser les milliards de la BCE pour répondre aux besoins sociaux et écologiques et financer en conséquence d’abord le maintien des emplois et des salaires et non celui des dividendes.
- Réformer la fiscalité pour qu’elle soit plus juste, par le rétablissement de l’ISF, la taxation des transactions financières et la lutte contre l’évasion fiscale…
Le 16 juin,
Ce sera le moment de passer des applaudissements aux rassemblements, afin de manifester notre soutien aux personnels soignants comme à tous les salariés des hôpitaux et des maisons de retraite…
Dans l’Aude :
Nous avons besoin d’un plan d’urgence pour la santé !
Nous ne pouvons plus accepter de subir les conséquences désastreuses des politiques de soumission au libéralisme menées par le gouvernement.
- Nous exigeons la gratuité de toutes les protections rendues nécessaires par les mesures de distanciation physique, en premier lieu les masques, à prendre en charge à 100 %.
- Nous exigeons des investissements et un plan d’embauche massifs. Il est nécessaire d’embaucher 100.000 personnes à l’hôpital public et 100.000 dans les EHPAD.
- Nous exigeons une revalorisation salariale conséquente de tous les personnels, par une augmentation mensuelle de 300 euros.
- Nous exigeons une relocalisation publique des productions de médicaments et de matériel médical pour s’engager dans la création d’un pôle public du médicament.
Pour notre département de l’Aude, cela veut dire :
- Renoncer aux « Plans de retour à l’équilibre financier » imposés par l’Agence régionale de santé, qui se traduisent par des réductions d’emplois et d’activités.
- Redonner aux hôpitaux publics les moyens et services supprimés.
- Droit aux primes pour tous les personnels hospitaliers. Reconnaissance en maladie professionnelle pour tous les personnels touchés par le COVID-19.
- Encourager la création de centres de santé publics en apportant aux acteurs locaux toutes les aides nécessaires notamment financières.
- Un plan d’embauche pour atteindre « le ratio 1 résident = 1 personnel », et un plan de formation pour les 56 EHPAD audois Les EHPAD et les cliniques privées devraient se voir interdits de distribuer des dividendes et être soumis à l’obligation d’une activité non lucrative pour continuer à bénéficier des financements publics et de la Sécurité Sociale.
Rassemblements mardi 16 juin
- Carcassonne : 14 h devant l’Agence régionale de santé, 14, rue du 4 septembre.
- Narbonne : 14 h devant l’hôpital.
- Lézignan-Corbières : 14 h 30 devant l’hôpital.