Délocalisation : Ford répond aux annonces de Macron en sacrifiant l’emploi (PCF)
Emmanuel Macron annonçait lundi soir la main sur le cœur « un état d’urgence économique et social ». Ford lui répond par un camouflet.
Le groupe américain veut fermer le site de Blanquefort en Gironde (872 emplois) et annonce aujourd’hui 1600 suppressions de postes sur son site de Sarrelouis à la frontière allemande qui emploie de nombreux travailleurs français.
Il est temps que le gouvernement affirme son autorité et sa volonté pour défendre l’emploi industriel, nos savoirs faire et nos capacités de production. A quoi servent les milliards d’euros d’aides publiques versées aux entreprises, dont les multinationales comme Ford, si rien ne les empêche de délocaliser leur production?
D’autant qu’à Blanquefort en Gironde, les personnels sont confrontés à un odieux chantage : accepter le gel des salaires et renoncer à des RTT pour conserver sur le site 400 emplois sur les 872 actuels en échange d’une éventuel reprise par Punch, le repreneur potentiel.
Pire encore, Ford n’a toujours pas confirmé sa disponibilité pour vendre le site et le risque est grand qu’il préfère la politique de la terre brulée.
La casse de l’outil industriel et les destructions d’emplois ça suffit ! Les paroles ne suffisent pas, il faut des actes : Le gouvernement doit tout mettre en œuvre pour garantir le maintien de l’emploi et des outils de production.
Avec leurs parlementaires et leurs élus locaux, les communistes sont pleinement mobilisés aux côtés des travailleurs de l’automobile et de leurs représentants syndicaux.
Parti communiste français,
Paris, le 12 décembre 2018.